SHAHIN NOVRASLI 

​

​”He is one of the great pianists what I ever heard of ..” -Ahmad Jamal -

 

Modal dans l'âme, improvisateur dans le cœur, érudit dans l'esprit, azerbaïdjanais par ses racines : une alchimie culturelle se dégage du bout des doigts de Shahin Novrasli à chaque fois qu'il joue. Fusion passionnée de jazz, de musique classique et de mugham, art folklorique traditionnel azerbaïdjanais transmis de génération en génération, son style capture l'essence même de son pays natal, le Pays du Feu. Jazz-mugham : un style où l'Orient rencontre l'Occident, reflétant le patrimoine unique de son pays et son célèbre emblème, le Butaemblem. Un symbole d'espoir, de renaissance et d'évolution. L'évolution personnelle de Shahin a commencé à l'âge de trois ans lorsqu'il s'est initié au piano, encouragé par la riche culture musicale de sa famille. Depuis, c'est un engagement à la fois intellectuel et spirituel. De ses débuts dans des orchestres symphoniques à l'âge de 11 ans à ses études plus récentes du chant mugham, l'une des formes d'art les plus complexes et exigeantes de la culture musicale azerbaïdjanaise, toute sa vie a été caractérisée par une dévotion si intense qu'on la voit le traverser lorsqu'il joue.
C’est en concert que Shahin s’exprime pleinement : tel un ressort tendu à l’extrême, il est en équilibre entre son tabouret et son Steinway, tel une flèche sur un arc. Fasciné par l’honnêteté et la pureté de son art, il entre souvent dans un état quasi-transe. C’est pourquoi on l’entend aussi bien citer Joni Mitchell que Bach ou Vagif Mustafazadeh dans son répertoire. C’est pourquoi cette soif constante de fusion est devenue sa signature, un mélange détonant de jazz et de musique expérimentale. C’est aussi ce qui a attiré l’attention du légendaire pionnier du jazz, Ahmad Jamal, qui le décrit comme l’un des meilleurs pianistes qu’il ait jamais entendus. Ils collaborent étroitement depuis leur rencontre en 2014, Ahmad ayant produit deux des albums les plus exploratoires et expérimentaux de Shahin à ce jour : « Emanation » (lauréat du prix du meilleur album de jazz 2017 de UK Vibe) et « From Baku To New York City ».
 

Modal at heart, improvisational in soul, academic in spirit, Azeri by roots; a cultural alchemy runs through Shahin Novrasli’s fingertips every time he plays.

A tempestuous fusion of jazz, classical and mugham, a traditional Azeri folk artform passed down through generations, his style captures the essence of his Land Of Fire homeland. Jazz-mugham; a style where East meets West,reflecting his country’s unique heritage and famous Butaemblem. A hopeful symbol of rebirth and evolution.

Shahin’s personal evolution began at the age of three when, encouraged by a rich culture of music in his family, he first started playing piano. It’s been both an academic and spiritual commitment ever since. From playing in symphonic orchestras at the age of 11 to his more recent studies of mugham singing, one of the most complex and challenging artforms in Azeri musical culture, his entire life has been characterised by a devotion that’s so intense you see it running through him as he performs.  

Best witnessed live, Shahin is a tightly-coiled spring, poised between stool and Steinway like an arrow in a bow. Compelled by the honesty and purity of the artform so much he’s often in a trance-like state. This is why you’re just as likely to hear him reference Joni Mitchell as you are Bach orVagif Mustafazadeh in his repertoire. This is why a consistentthirst for fusion has become his jazz-mugham signature. 

It’s also why he attracted the attention of the legendary jazz pioneer Ahmad Jamal who describes Shahin as one of the best pianists he’s ever heard. They’ve worked closely since meeting in 2014 with Ahmad producing two of Shahin’s most explorative and experimental albums so far; ‘Emanation’ (winner of UK Vibe Best Jazz Album 2017 award) and ‘From Baku To New York City’.